« L’amitié comme contre-pouvoir ». Entretien-vidéo à Blast.

L’amitié comme contre pouvoir, comme espace de résistance et de réinvention possible par rapport aux forces du conformisme, aux logiques institutionnelles et aux pouvoirs d’État. Et donc comme point d’appui possible à l’invention d’une vie, et aussi d’une vie d’auteur, plus libre et plus ouverte… À l’occasion de la parution de mon livre « 3. Une aspiration au dehors » un entretien avec Soumaya Benaissa pour Blast qui met notamment l’accent sur les enjeux politiques et éthiques d’une réflexion sur l’amitié.

Quelle place accorder à l’amitié comme mode de vie, par rapport à l’ordre familial, dans une théorie sociologique et politique de l’ordre social et de la reproduction sociale ? Et, dans le prolongement de mon ouvrage précédent sur l’impuissance politique, l’amitié ne pourrait-elle pas représenter l’une des possibilités pour créer un pratico-inerte progressiste ? En quoi la sociologie doit-elle accorder une place essentielle au quotidien, aux affects, aux habitudes ancrées pour penser le fonctionnement de l’ordre social et le façonnement des psychismes ?

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