Cycle de discussion animé par Geoffroy de Lagasnerie
Mardi 23 avril : Questions de politique, avec Manuel Bompard
Manuel Bompard est député et coordinateur de la France Insoumise
Lundi 6 mai : Questions de littérature, avec Édouard Louis
à l’occasion de la parution de Monique s’évade aux Editions du Seuil
Lundi 13 mai: Questions de droit et de démocratie, avec Dominique Rousseau
A l’occasion de la parution de son livre « Les contestations » et de la mort de Robert Badinter, nous parlerons notamment de la relation entre droit et démocratie, entre pouvoir des juges et pouvoir des représentants élus, entre droit et progressisme et de son ouvrage « Sur le Conseil Constitutionnel : La Doctrine Badinter et la démocratie »,
Lieu : Grand Foyer de l’Association des Étudiants Protestants de Paris. 4, rue Titon 75011 Paris
Une heure consacrée à la France Insoumise et à Jean-Luc Mélenchon, aux critiques et attaques rituellement adressées à ce mouvement, à l’importance de ce qu’il incarne aujourd’hui pour toute la gauche et aux perspectives d’avenir.
Sommaire :
Intro Langage confrontationnel ADN de la gauche Stratégie de connivence, rupture ou confrontation Le test police et le choix populiste Démocratie, Etat et parti Punitivisme et humanisme, l’affaire Quatennens JLM et Ruffin, multiplicité et monisme Hypothèse de la victoire électorale et redéfinition institutionnelle Révolution durable et spontanéité réactionnaire, l’amitié contre la famille
Tribune parue dans Libération le 19 mars 2024. L’offensive qui cherche à discréditer La France Insoumise vise l’idée même de gauche. La France Insoumise s’oppose à une sorte de censure que certains (notamment les journalistes politiques) voudrait imposer et qui consistent à imposer le fait que l’on devrait faire allégeance à une forme de bienséance, à un vocabulaire poli et policé, sous peine d’être exclu de l’espace légitime de la prise de parole «respectable». Pourquoi faudrait-il que la violence soit partout sauf dans le langage de la politique ? Enfin du réel en politique.
Ohne dass er etwas Böses getan hätte, wird Josef K. eines Morgens verhaftet. Mit diesem Anfang des Romans »Der Proceß«, aber auch mit anderen Erzählungen hat Franz Kafka mächtige Bilder für die Willkür einer anonymen und rätselhaften Justiz entwickelt. Bilder, die uns fassungslos nach Sinnhaftigkeit suchen lassen. Aber helfen uns Kafkas Erzählungen beim Verständnis von Macht, Justizapparat und Urteil? Geoffroy de Lagasnerie beleuchtet Kafkas Texte innerhalb der philosophischen Diskussion der letzten Jahre und entwickelt von hier aus eine eigene Position, die neben der literarischen Perspektive auch die soziologische berücksichtigt und Parallelen zu heutiger Polizeigewalt und Willkür herstellt. Lagasneries Essay »Kafka misstrauen« ist eine inspirierende Lektüre von Kafkas Texten und eine scharfe Analyse unserer Gegenwart. Aufklärung im besten Sinne.
L’enregistrement de la soirée qui s’est tenue à la Maison de la Poésie le 24 janvier à l’occasion de la parution de mon livre Se méfier de Kafka est disponible.
Interrogé par Antoine Idier, nous avons parlé de l’analyse des pouvoirs qui doit se déployer en rupture avec la sensibilité kafkaïenne, de la violence d’Etat, de sociologie et de littérature, de l’analyse politique et de la transformation sociale – mais aussi de Justice, de la faute et de l’innocence, et notamment de ce dialogue à la fin du Procès où Joseph K. s’interroge : comment un homme peut-il être coupable ?
Et s’il fallait se méfier de la littérature quand il s’agit de réfléchir sur le monde social? Et s’il fallait en particulier se méfier de Kafka lorsque l’on cherche à comprendre le fonctionnement de la Justice, de la police ou de l’Etat? Une soirée de discussion sur la littérature et la sociologie, le fonctionnement des pouvoirs dans notre société, la critique de la justice, de la police et de la violence d’Etat – et sur les principes qui doivent guider l’analyse de ce que nous sommes.
Le 24 janvier 2024, 19h, Maison de la poésie, 157 Rue Saint-Martin, 75003 Paris.
La gauche et la question animale. Soiree de discussion publique, le 13 décembre á 20h au Consulat Voltaire. avec Guillaume Meurice (qui vient de publier : Peut-on aimer les animaux et les manger?), Tiphaine Lagarde (de 269 Liberation animale) et moi.
Nous parlerons éthique animale et rapport aux animaux, méthode de lutte et action directe, place de la question animale dans la gauche.
La soirée sera animée par Léolo Victor-Pujebet
La discussion sera suivie d’un moment musical puis de discussions informelles et signatures
Lob der Freundschaft Übersetzt von: Andrea Hemminger
Freundschaft lässt sich weder beschließen noch vertraglich regeln. Sie entzieht sich der gesellschaftlichen Ordnung, die Paarbeziehung und Familie ins Zentrum stellt. Darin besteht ihre subversive Kraft als Ort der Zugehörigkeit, der Identität und Kreativität. Mit Didier Eribon und Édouard Louis entwickelte Geoffroy de Lagasnerie eine Freundschaft, der er in seinem Buch »3 – Ein Leben außerhalb« ein bewegendes Porträt widmet. Sie ist der Ausgangspunkt für seine Gedanken über die Rolle von Freundschaft in Politik und Gesellschaft, über die Möglichkeiten, freiere Lebensformen zu entfalten und uns immer wieder neu zu entwerfen. Von Aristoteles über Montaigne und Michel Foucault hat sich eine Philosophie der Freundschaft entwickelt, die Geoffroy de Lagasnerie auf persönliche und originelle Weise fortschreibt. Sein Buch ist eine Ermutigung und eine Quelle der Inspiration.
Cette année je donnerai un cycle de conférence publiques qui s’intitulera : Questions de théories et de politiques contemproaines : l’abolitionnisme pénal.
Il se tiendra en 11 séances, entre 18h30 et 20h30. Les lundis : 9/10 ; 23/10 ; 06/11 ; 20/11 ; 18/12 ; 15/01; 26/02 ; 11/03 ; 25/03 ; 22/04.
Pour chaque séance, des places seront régulièrement réouvertes à mesure que les séances approcheront – une dizaine de jours avant chaque date.
Le cycle se tiendra A La Maison Suger, 16 Rue Suger, 75006 Paris
Le cycle est ouvert au public. Ouvert à toutes et tous mais il fauts’inscrire ici.
Des places seront régulièrement réouvertes à mesures que les séances approcheront.
Merci de me prévenir en cas de désistement. Contact : coursabolitionnisme@gmail.com
(Il est possible de suivre toutes les séances ou de s’inscrire à certaines au choix)
Présentation :
A partir des années 1970, tout un ensemble d’auteurs se sont donnés pour projet d’interroger les systèmes de la répression et de la punition, la notion de crime ou encore les logiques à l’œuvre dans l’Etat pénal. Cette tradition voulait élaborer un projet de critique politique de la société et elle désignait ses objectifs à travers des mots comme « décriminalisation », « dépénalisation », « civilisation des conflits », « abolition de la prison et de la police », limitations de la souffrance infligée à travers la peine, et même interrogation de la nécessité de la punition, etc. La critique de la pénalité occupait alors une place essentielle dans toute critique de la société. Mais l’humeur a changé aujourd’hui. C’est désormais la dénonciation de « l’impunité » qui occupe une place centrale dans tout un ensemble de mouvements qui se réclament pourtant du progressisme (impunité des crimes policiers, impunité des criminels climatiques, impunité des évadés fiscaux, impunités des agresseurs sexuels, impunités des hommes politiques…).
Que voudrait dire réactiver une mise en question radicale de la rationalité pénale ? Comment penser autrement que nous le faisons d’ordinaire les illégalismes et la réponse à ceux-ci, le crime et la punition, le traumatisme et la plainte ? Quels fondements peut-on donner à l’idée d’un abolitionnisme pénal ?
Je suis invité pour un Grand Entretien aux Amfis de la France Insoumise qui se tiendra vendredi 25 août de 15h30 à 17h et qui portera notamment sur la stratégie politique.
Le lundi 26 juin à 18h à Toulouse, rencontre à la librairie Ombres Blanches, à propos de « 3. Une aspiration au dehors » dans le cadre du Marathon des Mots.
Du 4 au 7 juillet 2023 se tient à Lyon le 10ème Congrès de l’Association Française de Sociologie. La tenue de ce congrès donne l’occasion d’établir un diagnostic critique sur l’état de la sociologie académique. Aujourd’hui, ce qui se nomme sociologie dans l’université semble de plus en plus représenter un mode de production dont les normes et les valeurs représentent exactement ce contre quoi la sociologie s’était pourtant historiquement constituée. L’un des principaux obstacles épistémologiques à la pensée sociologique se nomme, aujourd’hui, sociologie académique. Je destine ces analyses à toutes celles et tous ceux, étudiants, enseignants, lecteurs, qui se sentent en décalage avec les normes de production qui dominent aujourd’hui l’appareil académique d’Etat et voudraient trouver des points d’appui pour refaire, enfin, de la sociologie.
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Du 4 au 7 juillet se tient à Lyon le 10ème Congrès de l’Association Française de Sociologie. Tous les deux ans, la plus grande partie de ceux qui ont des titres académiques de sociologues ou qui aspirent à les obtenir se réunissent pour présenter leur recherche et établir une sorte de bilan de la production académique.
A l’heure où la dénonciation de « l’impunité » occupe une place de plus en plus centrale dans les rhétoriques de tout un ensemble de mouvements qui se réclament pourtant du progressisme; que voudrait dire faire vivre aujourd’hui la pensée abolitionniste et l’opposition à la rationalité pénale? 1h d’entretien avec Mathieu Eisinger pour le podcast A comme Anarchie.
L’amitié comme contre pouvoir, comme espace de résistance et de réinvention possible par rapport aux forces du conformisme, aux logiques institutionnelles et aux pouvoirs d’État. Et donc comme point d’appui possible à l’invention d’une vie, et aussi d’une vie d’auteur, plus libre et plus ouverte… À l’occasion de la parution de mon livre « 3. Une aspiration au dehors » un entretien avec Soumaya Benaissa pour Blast qui met notamment l’accent sur les enjeux politiques et éthiques d’une réflexion sur l’amitié.
Quelle place accorder à l’amitié comme mode de vie, par rapport à l’ordre familial, dans une théorie sociologique et politique de l’ordre social et de la reproduction sociale ? Et, dans le prolongement de mon ouvrage précédent sur l’impuissance politique, l’amitié ne pourrait-elle pas représenter l’une des possibilités pour créer un pratico-inerte progressiste ? En quoi la sociologie doit-elle accorder une place essentielle au quotidien, aux affects, aux habitudes ancrées pour penser le fonctionnement de l’ordre social et le façonnement des psychismes ?
50 minutes d’entretien à propos de « 3. Un aspiration au dehors ». Où il est question bien sûr de l’amitié comme mode de vie et de ma relation avec Didier et Edouard, mais aussi de ce que signifie la politique de l’amitié, de Derrida, Cicéron ou Aristote, des dissident de la famille et de l’enfermement dans l’univers domestique, de la critique de la conjugalité et de la parentalité, de l’écriture ou des rapports entre affection et véridiction…
L’entretien est mené par Sylvie Hazebroucq. Et il s’est déroulé à la librairie Mollat à Bordeaux.
In seinem neuen Buch Der Ausweg aus unserer politischen Ohnmacht unterzieht Geoffroy de Lagasnerie die Praktiken progressiver sozialer Bewegungen einer scharfen Kritik und wirft dabei so provokante wie unbequeme Fragen auf: Ist eine Demonstration eine effektive Protestform, oder dient sie in erster Linie der Selbstdarstellung? Geht es wirklich darum, etwas zu verändern, oder vielmehr um das Selfie, das man anschließend von sich postet, um sich in den sozialen Netzwerken in Szene zu setzen? Lagasneries umfassende Analyse zeigt auf, dass wir traditionelle Protestformen radikal hinterfragen und ein neues Verständnis von sozialem und politischem Aktivismus schaffen müssen. Nur dann kann die Linke ihre politische Ohnmacht überwinden und wieder zu einer prägenden gesellschaftlichen Kraft werden.
Je participerai le mardi 24 janvier 2023 à la grande soirée qui se tiendra au Théâtre National de Strasbourg autour de Julian Assange, en prison en Angleterre depuis presque 4 ans et qui semble de plus en plus sérieusement menacé par une extradition aux Etats-Unis où il risque la prison à vie.
Il s’agira d’un espace collectif d’échange de discussion sur la figure de Julian Assange et les enjeux de WikiLeaks.
Stella Morris-Assange, avocate et épouse de Julian Assange, Françoise Tulkens, Juge à la Cour Européenne des Droits de l’Homme de 1998 à 2012, Rafael Correa, ancien Président de l’Équateur, ayant accordé à Assange l’asile politique en 2012, Stefania Maurizi, journaliste d’investigation, Jennifer Robinson, avocate de Julian Assange, Nancy Hollander, avocate pénaliste américaine ayant défendu Chelsea Manning et des détenus de Guantanamo, Mohamedou Ould Slahi, auteur des Carnets de Guantanamo, ainsi que Baltasar Garzón, Wikileaks, Denis Robert, Laurent Dauré, les juristes Julien Pieret, Annemie Schaus et Diane Bernard, philosophe du droit.
« 3. Une aspiration au dehors ». Le 8 mars aux Editions Flammarion
Présentation :
« Avec Edouard Louis et Didier Eribon, nous vivons une relation qui dure depuis plus de dix ans maintenant. Dès les premiers mois de cette amitié, quelque chose a basculé dans nos vies, une rupture profonde s’est dessinée dans nos existences : nous nous sommes mis à voyager ensemble, à diner à 3 presque systématiquement, à créer, à réfléchir et à intervenir conjointement dans l’espace public, à fêter ensemble nos anniversaires et les moments traditionnellement associés à la famille, comme Noël, à partager l’intégralité de notre vécu.
Plus qu’une amitié, cette relation est devenue pour nous un mode de vie, un cadre d’émotions et d’expériences partagées, avec ses rites, ses lieux, ses temporalités, ses connexions aux autres, au champ culturel et intellectuel – et même au monde social en général.
Ce livre voudrait prendre cette relation comme le point de départ d’une réflexion sur les modes de vie, la force de l’amitié notamment dans son opposition au familialisme,et sur ce que l’on pourrait appeler la politique de l’existence.
A l’heure où les existences et les aspirations semblent terriblement normalisées, il pourrait être lu comme une sorte de manuel de vie anti-institutionnelle, qui chercherait à donner un sens concret à l’aspiration utopique à une vie autre. »
Je serai invité à Sciences Po Paris le 23 novembre à 17h pour un séminaire sur «anarchisme et responsabilité pénale » Il est organisé par le groupe des juristes anarchistes.
J’y parlerai des fondements théoriques de l’opposition à l’Etat pénal et à la logique de la répression individualisée et d’autres formes envisageables de rapport à la Justice, à la responsabilité et à la blessure. Mon intervention sera suivie d’une discussion avec Juliette Vigny, juge de l’application des peines au Tribunal judiciaire d’Orléans, puis avec la salle.
A l’heure où le punitivisme et les pulsions répressives occupent une place de plus en plus hégémonique dans les mouvements qui se prétendent progressistes il s’agira pour moi de réfléchir aussi à d’autres conceptions de la politique émancipatrice.
IMPORANT : CHANGEMENT DE SALLE
Ce séminaire se tiendra en salle C910 (Sciences Po, 9 rue de la Chaise, Paris 7ème) et non en salle K027 comme initialement prévu.
Mercredi 23 novembre, 17h-19h, Sciences Po.
MAJ Les inscriptions sont closes car la salle est complète mais il est possible de suivre le séminaire en ligne en s’inscrivant ici.
Il est aussi possible d’écrire à juristesanarchistes@gmail.com
Voici un entretien avec Opiumtv, une association étudiante consacrée à la philosophie. Il se déroule en deux parties. La première est consacrée à des questions d’ordre biographique. La deuxième partie porte sur les principaux enjeux de mes livres et notamment sur l’élaboration d’une théorie oppositionnelle.
Partie 1 :
La formation académique et l’importance des rencontres affectives, les conditions de l’écriture et de l’inspiration, le rapport au militantisme et au métier d’enseignant…
Partie 2 :
Le rapport de la pensée à la logique universitaire, Bourdieu et l’état inquiétant de la sociologie aujourd’hui, l’idéal politique et le rôle de l’Etat ou encore la définition de la pensée oppositionnelle et la non-pensée de droite
MAJ; une captation de l’entretien en une seule vidéo avec un son amélioré vient d’être mise en ligne.
Was Geoffroy de Lagasnerie bereits in Das politische Bewusstsein begann, setzt er in Die unmögliche Kunst fort – nämlich die Entwicklung einer umfassenden oppositionellen Praxis. Nach der politischen Theorie nimmt der Autor nun die Kunst ins Visier: ein sakrosanktes Gut, dem unsere Gesellschaft nahezu einstimmig einen bedingungslosen Wert beimisst – doch zurecht? Lagasnerie prangert die Selbstgefälligkeit der zeitgenössischen Kulturszene an und zeigt, dass selbst jene Kunst, die sich als apolitisch oder gar als subversiv versteht, zur Perpetuierung von Herrschaftssystemen und Ausgrenzungsmechanismen beiträgt. Was also macht eine wahrhaft oppositionelle Kunst aus? Wie können Kunstschaffende mit ihren Werken destabilisierende Effekte erzielen? In Antwort auf diese Fragen entwirft Lagasnerie die Leitlinien einer Ethik des künstlerischen Schaffens und plädiert dabei leidenschaftlich für eine politisch wie sozial engagierte Kunst.
« Tout refonder » Un cycle de discussions de 4 séances Animé par Geoffroy de Lagasnerie
Dans le grand foyer de l’Association des étudiants protestants de Paris En partenariat avec l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy
Je remercie d’avance celles et ceux qui auraient réservé mais renonceraient finalement à venir de me le dire afin que je puisse ouvrir d’autres places, merci !
Séance 1 Mercredi 4 mai à 19h
Daniele Obono Stratégie politique et conquête de l’appareil d’Etat
Séance 2 Mercredi 18 mai à 19h
Sandra Laugier Politique du soin et démocratie radicale
Séance 3 Mercredi 1er juin à 19h
Didier Eribon Retour à Bourdieu. Actualité de la sociologie critique 20 ans après sa mort.
Séance 4 Mercredi 15 juin à 19h
Catherine Malabou Anarchisme et philosophie
Lieu : Grand Foyer de l’AEPP, 4 rue Titon, 75011 Paris
Un grand entretien vidéo avec Soumaya Benaissa à Blast sur la politique d’un point de vue théorique et stratégique, la présidentielle, sur la censure, la vérité et un au delà de la démocratie… mais aussi sur l’université, l’éthique intellectuelle ou encore la sexualité, l’amitié et la politique contre-culturelle de l’existence.
Le samedi 19 mars 2022, de 16h45 à 18h30, je donnerai une conférence sur la théorie politique et les mythologies politiques qui nous entourent, la stratégie pratique et aussi les relations entre art et politique à Sciences Po Rennes dans le cadre du festival Gal’Art.
Samedi 19 mars, 16h45, Sciences po Rennes, 104 BD de la Duchesse Anne.
Le 24 février, à 18h, à Bruxelles, rencontre et discussion autour de mon livre « L’Art Impossible ».
Elle se tiendra dans l’amphi de l’ERG à Bruxelles.
L’entrée est libre et c’est ouvert à toutes et tous.
ERG, Rue du Page 87, 1050 Bruxelles, Belgique
Elle prendra la forme d’une discussion avec Antoine Leroy et Stevie Ango
Pour info, à Bruxelles, l’erg est le lieu des pratiques artistiques, plastiques, graphiques qui entrent dans les zones à risque théoriques et formelles. Un lieu et des pédagogies à définir et redéfinir collectivement. Un lieu de recherche, donc.
Mercredi 9 février à 19h15, Conférence discussion avec Edouard Louis, à Sciences Po.
Elle est intitulée: « Défaire, reconstruire, réinventer l’art ». Elle prendra la forme d’une discussion avec Esther Martin et Victor Le Calvez, qui nous poseront des questions.
Cela se passera dans l’Amphi Chapsal, 27 rue Saint Guillaume, Paris 7ème, à 19H15
L’entrée est libre mais les personnes extérieures à Sciences Po doivent impérativement s’inscrire en cliquant ici.
A paraître en février 2022, une nouvelle édition de La Désobéissance civile de Thoreau que j’ai eu l’honneur de préfacer. Aux éditions Mille et une nuits.
Je participerai le 25 janvier 2022 à partir de 19H30 au meeting organisé par le Comité Adama.
« Parce que l’avenir nous appartient, parce que les cinq prochaines années sont les nôtres, je vous invite à nous retrouver, ensemble, le 25 janvier au théâtre Dejazet à Paris. Un meeting organisé par le comité Adama pour partager nos idées, nos rêves, pour mettre nos forces en commun.
Mettons fin ensemble aux discriminations, dessinons une époque qui nous grandit tous, un monde où nos enfants parleront d’égalité comme d’une valeur dont ils sont fiers parce qu’ils la vivent. »
Théâtre Dejazet, 41 BD du Temple, 75003 Paris. A partir de 19h30, le mardi 25 janvier
A pergunta que nos devemos colocar é a seguinte: o que fazemos de facto, em concreto, quando utilizamos os modos instituídos da contestação? Será que agimos? Ou será que nos contentamos em protestar, em exprimir o nosso desacordo — antes de voltarmos para casa? Se os protestos nada mudam — ou se, em todo o caso, não têm efeitos reais, a não ser pontualmente —, não significa isso que as formas de acção tradicionais funcionam como armadilhas?
A video of a public discussion in Vienna on political theory and activism on the occasion of the release of « La Conscience Politique » in German by Passagen Verlag.
La soirée portera notamment sur mes deux dernières livres « Sortir de notre impuissance politique » et « L’art impossible ».
Elle prendra la forme d’une conversation critique avec Noé Gross (doctorant en philosophie contemporaine) et Clarisse Michaux (doctorante en philosophie de l’art et esthétique)
Mon corps, ce désir, cette loi. Réflexions sur la politique de la sexualité. Parution le 13 octobre 2021 chez Fayard.
Présentation de l’éditeur :
Et s’il fallait aujourd’hui s’appuyer sur de tout autres principes pour penser la sexualité et la lutte contre les violences sexuelles ?
C’est ce que propose Geoffroy de Lagasnerie dans ce texte qui se donne pour projet de transformer l’espace de la discussion sur les principaux enjeux de la politique de la sexualité : la domination sexuelle, le consentement, la zone grise, l’emprise, l’impunité, la parole des victimes…
Un livre qui pose les bases d’une conception renouvelée, pluraliste, libératrice et non répressive, du corps, du désir, et de la loi.
La Conscience politique paraît en édition de poche le 15 septembre 2021, chez Pluriel.
En voici la présentation:
« La naissance du sujet politique est un moment de pure imposition. Lorsque nous venons au monde, nous sommes jetés sur un territoire : l’État nous envoie des papiers que nous n’avons pas demandés et nous dit : tu m’appartiens. L’expérience politique n’est pas celle de la constitution et du consentement. C’est celle de la capture et de la soumission à la volonté de l’autre. Le sujet politique ne saurait dès lors être perçu comme un sujet qui contracterait ou qui délibèrerait. C’est d’abord un territoire occupé à qui la Loi vient de l’extérieur. »
La théorie politique ne cesse d’ordinaire de penser à travers des abstractions : le contrat social, la citoyenneté, la souveraineté populaire, la volonté générale… Mais comment la réalité apparaît-elle sitôt que l’on rompt avec ces fictions ? Geoffroy de Lagasnerie répond en déployant une approche qu’il appelle « réductionniste », qui le conduit à faire vaciller les oppositions classiques entre démocratie et colonie, force légitime et violence illégitime, État de droit et arbitraire…
Le jeudi 9 septembre, conférence sur « Les mythes de l’université » dans le cadre des journées d’étude sur « L’Université en question », qui abordera l’ensemble des questions qui se posent au champ académique et de la recherche aujourd’hui, organisé à l’université d’Evry.
Entrée libre, ouvert à toutes et tous. Université d’Evry, Amphi 3, 2 rue du Facteur Cheval, 91000 Evry.
J’interviendrai lors de la séance qui se tient le jeudi 9 septembre entre 9h30 et 12H.
Depuis plusieurs années le podcast Dialogues offre un espace pour la réflexion et l’expérimentation. J’avais participé à un premier episode il y a un an et demi à l’occasion de la publication de « la conscience politique ».
Voici un nouvel épisode où il est notamment question du rapport de la gauche à l’Etat et à la contrainte, du débat, de la censure et de la droite dans l’espace public… mais aussi de l’art et de quelques questions de politique contemporaine et de stratégies…
Mardi 1er juin, à 18h30, dialogue public avec Didier Eribon sur l’art et l’engagement pour la dernière séance de son cours sur «Les Mondes de la littérature» à l’ETH Zurich.
Voici la présentation:
Geoffroy de Lagasnerie est sociologue et philosophe. Dans le cours «Les Mondes de la littérature» de Didier Eribon, il présentera ses livres « Penser dans un monde mauvais«, « L’Art impossible » et son projet de définir, contre l‘idée d‘une valeur inconditionnelle de la culture, un « art oppositionnel » et une éthique des œuvres.
Nous parlerons d’engagement et d’autonomie, de création et de politique, de Sartre et de Bourdieu…
Das politische Bewusstsein ist der Versuch einer radikalen Dekonstruktion der politischen Philosophie, die für Geoffroy de Lagasnerie vollständig auf Fiktionen beruht. Ein politisches Bewusstsein, das die Welt so sieht, wie sie ist, nämlich als Schlachtfeld antagonistischer Kräfte, kann und muss auf solche Fiktionen verzichten.
Wenn wir über Politik nachdenken, verwenden wir meist totalisierende Kategorien (Volk, Gemeinwille, Volkssouveränität), mystifizierende Narrative (Gesellschaftsvertrag, deliberative Demokratie) oder abstrakte Begriffe (der Gesetzgeber, der politische Körper, der Bürger). Obwohl wir ihre fiktive Natur erkennen, halten wir sie für notwendig. Aber warum sollte politisches Denken auf Fiktionen beruhen? Und was passiert, sobald wir mit diesen Denkweisen brechen und die Realität so betrachten, wie sie ist? Lagasnerie plädiert dafür, eine realistische Konzeption des Staates, des Rechts und unserer Erfahrung als Subjekte zu entwickeln. Dabei skizziert er eine „reduktionistische“ Theorie, die zur Aufhebung der Gegensätze führt, die die ganze Geschichte der politischen Philosophie strukturieren: zwischen Demokratie und Kolonie, legitimer und illegitimer Gewalt, Rechtsstaatlichkeit und Willkür oder politischem Verbrechen und gewöhnlicher Kriminalität. Ein Werk, das den Rahmen der politischen Theorie tiefgreifend erneuert.
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