« 3. Une aspiration au dehors ». Le 8 mars aux Editions Flammarion
Présentation :
« Avec Edouard Louis et Didier Eribon, nous vivons une relation qui dure depuis plus de dix ans maintenant. Dès les premiers mois de cette amitié, quelque chose a basculé dans nos vies, une rupture profonde s’est dessinée dans nos existences : nous nous sommes mis à voyager ensemble, à diner à 3 presque systématiquement, à créer, à réfléchir et à intervenir conjointement dans l’espace public, à fêter ensemble nos anniversaires et les moments traditionnellement associés à la famille, comme Noël, à partager l’intégralité de notre vécu.
Plus qu’une amitié, cette relation est devenue pour nous un mode de vie, un cadre d’émotions et d’expériences partagées, avec ses rites, ses lieux, ses temporalités, ses connexions aux autres, au champ culturel et intellectuel – et même au monde social en général.
Ce livre voudrait prendre cette relation comme le point de départ d’une réflexion sur les modes de vie, la force de l’amitié notamment dans son opposition au familialisme,et sur ce que l’on pourrait appeler la politique de l’existence.
A l’heure où les existences et les aspirations semblent terriblement normalisées, il pourrait être lu comme une sorte de manuel de vie anti-institutionnelle, qui chercherait à donner un sens concret à l’aspiration utopique à une vie autre. »
Présentations publiques
Vendredi 24 mars, Bordeaux, Librairie Mollat, Station Ausone, 18h. Toutes les infos.
Mercredi 7 Juin, Paris, 19h, dans le cadre du cycle de discussions Tout Refonder. Toutes les infos, ici.
A l’heure où la dénonciation de « l’impunité » occupe une place de plus en plus centrale dans les rhétoriques de tout un ensemble de mouvements qui se réclament pourtant du progressisme; que voudrait dire faire vivre aujourd’hui la pensée abolitionniste et l’opposition à la rationalité pénale? 1h d’entretien avec Mathieu Eisinger pour le podcast A comme Anarchie.
L’amitié comme contre pouvoir, comme espace de résistance et de réinvention possible par rapport aux forces du conformisme, aux logiques institutionnelles et aux pouvoirs d’État. Et donc comme point d’appui possible à l’invention d’une vie, et aussi d’une vie d’auteur, plus libre et plus ouverte… À l’occasion de la parution de mon livre « 3. Une aspiration au dehors » un entretien avec Soumaya Benaissa pour Blast qui met notamment l’accent sur les enjeux politiques et éthiques d’une réflexion sur l’amitié.
Quelle place accorder à l’amitié comme mode de vie, par rapport à l’ordre familial, dans une théorie sociologique et politique de l’ordre social et de la reproduction sociale ? Et, dans le prolongement de mon ouvrage précédent sur l’impuissance politique, l’amitié ne pourrait-elle pas représenter l’une des possibilités pour créer un pratico-inerte progressiste ? En quoi la sociologie doit-elle accorder une place essentielle au quotidien, aux affects, aux habitudes ancrées pour penser le fonctionnement de l’ordre social et le façonnement des psychismes ?
50 minutes d’entretien à propos de « 3. Un aspiration au dehors ». Où il est question bien sûr de l’amitié comme mode de vie et de ma relation avec Didier et Edouard, mais aussi de ce que signifie la politique de l’amitié, de Derrida, Cicéron ou Aristote, des dissident de la famille et de l’enfermement dans l’univers domestique, de la critique de la conjugalité et de la parentalité, de l’écriture ou des rapports entre affection et véridiction…
L’entretien est mené par Sylvie Hazebroucq. Et il s’est déroulé à la librairie Mollat à Bordeaux.
In seinem neuen Buch Der Ausweg aus unserer politischen Ohnmacht unterzieht Geoffroy de Lagasnerie die Praktiken progressiver sozialer Bewegungen einer scharfen Kritik und wirft dabei so provokante wie unbequeme Fragen auf: Ist eine Demonstration eine effektive Protestform, oder dient sie in erster Linie der Selbstdarstellung? Geht es wirklich darum, etwas zu verändern, oder vielmehr um das Selfie, das man anschließend von sich postet, um sich in den sozialen Netzwerken in Szene zu setzen? Lagasneries umfassende Analyse zeigt auf, dass wir traditionelle Protestformen radikal hinterfragen und ein neues Verständnis von sozialem und politischem Aktivismus schaffen müssen. Nur dann kann die Linke ihre politische Ohnmacht überwinden und wieder zu einer prägenden gesellschaftlichen Kraft werden.
Je participerai le mardi 24 janvier 2023 à la grande soirée qui se tiendra au Théâtre National de Strasbourg autour de Julian Assange, en prison en Angleterre depuis presque 4 ans et qui semble de plus en plus sérieusement menacé par une extradition aux Etats-Unis où il risque la prison à vie.
Il s’agira d’un espace collectif d’échange de discussion sur la figure de Julian Assange et les enjeux de WikiLeaks.
Stella Morris-Assange, avocate et épouse de Julian Assange, Françoise Tulkens, Juge à la Cour Européenne des Droits de l’Homme de 1998 à 2012, Rafael Correa, ancien Président de l’Équateur, ayant accordé à Assange l’asile politique en 2012, Stefania Maurizi, journaliste d’investigation, Jennifer Robinson, avocate de Julian Assange, Nancy Hollander, avocate pénaliste américaine ayant défendu Chelsea Manning et des détenus de Guantanamo, Mohamedou Ould Slahi, auteur des Carnets de Guantanamo, ainsi que Baltasar Garzón, Wikileaks, Denis Robert, Laurent Dauré, les juristes Julien Pieret, Annemie Schaus et Diane Bernard, philosophe du droit.
Je serai invité à Sciences Po Paris le 23 novembre à 17h pour un séminaire sur «anarchisme et responsabilité pénale » Il est organisé par le groupe des juristes anarchistes.
J’y parlerai des fondements théoriques de l’opposition à l’Etat pénal et à la logique de la répression individualisée et d’autres formes envisageables de rapport à la Justice, à la responsabilité et à la blessure. Mon intervention sera suivie d’une discussion avec Juliette Vigny, juge de l’application des peines au Tribunal judiciaire d’Orléans, puis avec la salle.
A l’heure où le punitivisme et les pulsions répressives occupent une place de plus en plus hégémonique dans les mouvements qui se prétendent progressistes il s’agira pour moi de réfléchir aussi à d’autres conceptions de la politique émancipatrice.
IMPORANT : CHANGEMENT DE SALLE
Ce séminaire se tiendra en salle C910 (Sciences Po, 9 rue de la Chaise, Paris 7ème) et non en salle K027 comme initialement prévu.
Mercredi 23 novembre, 17h-19h, Sciences Po.
MAJ Les inscriptions sont closes car la salle est complète mais il est possible de suivre le séminaire en ligne en s’inscrivant ici.
Il est aussi possible d’écrire à juristesanarchistes@gmail.com
Voici un entretien avec Opiumtv, une association étudiante consacrée à la philosophie. Il se déroule en deux parties. La première est consacrée à des questions d’ordre biographique. La deuxième partie porte sur les principaux enjeux de mes livres et notamment sur l’élaboration d’une théorie oppositionnelle.
Partie 1 :
La formation académique et l’importance des rencontres affectives, les conditions de l’écriture et de l’inspiration, le rapport au militantisme et au métier d’enseignant…
Partie 2 :
Le rapport de la pensée à la logique universitaire, Bourdieu et l’état inquiétant de la sociologie aujourd’hui, l’idéal politique et le rôle de l’Etat ou encore la définition de la pensée oppositionnelle et la non-pensée de droite
MAJ; une captation de l’entretien en une seule vidéo avec un son amélioré vient d’être mise en ligne.
Was Geoffroy de Lagasnerie bereits in Das politische Bewusstsein begann, setzt er in Die unmögliche Kunst fort – nämlich die Entwicklung einer umfassenden oppositionellen Praxis. Nach der politischen Theorie nimmt der Autor nun die Kunst ins Visier: ein sakrosanktes Gut, dem unsere Gesellschaft nahezu einstimmig einen bedingungslosen Wert beimisst – doch zurecht? Lagasnerie prangert die Selbstgefälligkeit der zeitgenössischen Kulturszene an und zeigt, dass selbst jene Kunst, die sich als apolitisch oder gar als subversiv versteht, zur Perpetuierung von Herrschaftssystemen und Ausgrenzungsmechanismen beiträgt. Was also macht eine wahrhaft oppositionelle Kunst aus? Wie können Kunstschaffende mit ihren Werken destabilisierende Effekte erzielen? In Antwort auf diese Fragen entwirft Lagasnerie die Leitlinien einer Ethik des künstlerischen Schaffens und plädiert dabei leidenschaftlich für eine politisch wie sozial engagierte Kunst.
« Tout refonder » Un cycle de discussions de 4 séances Animé par Geoffroy de Lagasnerie
Dans le grand foyer de l’Association des étudiants protestants de Paris En partenariat avec l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy
Je remercie d’avance celles et ceux qui auraient réservé mais renonceraient finalement à venir de me le dire afin que je puisse ouvrir d’autres places, merci !
Séance 1 Mercredi 4 mai à 19h
Daniele Obono Stratégie politique et conquête de l’appareil d’Etat
Séance 2 Mercredi 18 mai à 19h
Sandra Laugier Politique du soin et démocratie radicale
Séance 3 Mercredi 1er juin à 19h
Didier Eribon Retour à Bourdieu. Actualité de la sociologie critique 20 ans après sa mort.
Séance 4 Mercredi 15 juin à 19h
Catherine Malabou Anarchisme et philosophie
Lieu : Grand Foyer de l’AEPP, 4 rue Titon, 75011 Paris
Un grand entretien vidéo avec Soumaya Benaissa à Blast sur la politique d’un point de vue théorique et stratégique, la présidentielle, sur la censure, la vérité et un au delà de la démocratie… mais aussi sur l’université, l’éthique intellectuelle ou encore la sexualité, l’amitié et la politique contre-culturelle de l’existence.
Le samedi 19 mars 2022, de 16h45 à 18h30, je donnerai une conférence sur la théorie politique et les mythologies politiques qui nous entourent, la stratégie pratique et aussi les relations entre art et politique à Sciences Po Rennes dans le cadre du festival Gal’Art.
Samedi 19 mars, 16h45, Sciences po Rennes, 104 BD de la Duchesse Anne.
Le 24 février, à 18h, à Bruxelles, rencontre et discussion autour de mon livre « L’Art Impossible ».
Elle se tiendra dans l’amphi de l’ERG à Bruxelles.
L’entrée est libre et c’est ouvert à toutes et tous.
ERG, Rue du Page 87, 1050 Bruxelles, Belgique
Elle prendra la forme d’une discussion avec Antoine Leroy et Stevie Ango
Pour info, à Bruxelles, l’erg est le lieu des pratiques artistiques, plastiques, graphiques qui entrent dans les zones à risque théoriques et formelles. Un lieu et des pédagogies à définir et redéfinir collectivement. Un lieu de recherche, donc.
Mercredi 9 février à 19h15, Conférence discussion avec Edouard Louis, à Sciences Po.
Elle est intitulée: « Défaire, reconstruire, réinventer l’art ». Elle prendra la forme d’une discussion avec Esther Martin et Victor Le Calvez, qui nous poseront des questions.
Cela se passera dans l’Amphi Chapsal, 27 rue Saint Guillaume, Paris 7ème, à 19H15
L’entrée est libre mais les personnes extérieures à Sciences Po doivent impérativement s’inscrire en cliquant ici.
A paraître en février 2022, une nouvelle édition de La Désobéissance civile de Thoreau que j’ai eu l’honneur de préfacer. Aux éditions Mille et une nuits.
Je participerai le 25 janvier 2022 à partir de 19H30 au meeting organisé par le Comité Adama.
« Parce que l’avenir nous appartient, parce que les cinq prochaines années sont les nôtres, je vous invite à nous retrouver, ensemble, le 25 janvier au théâtre Dejazet à Paris. Un meeting organisé par le comité Adama pour partager nos idées, nos rêves, pour mettre nos forces en commun.
Mettons fin ensemble aux discriminations, dessinons une époque qui nous grandit tous, un monde où nos enfants parleront d’égalité comme d’une valeur dont ils sont fiers parce qu’ils la vivent. »
Théâtre Dejazet, 41 BD du Temple, 75003 Paris. A partir de 19h30, le mardi 25 janvier
A pergunta que nos devemos colocar é a seguinte: o que fazemos de facto, em concreto, quando utilizamos os modos instituídos da contestação? Será que agimos? Ou será que nos contentamos em protestar, em exprimir o nosso desacordo — antes de voltarmos para casa? Se os protestos nada mudam — ou se, em todo o caso, não têm efeitos reais, a não ser pontualmente —, não significa isso que as formas de acção tradicionais funcionam como armadilhas?
A video of a public discussion in Vienna on political theory and activism on the occasion of the release of « La Conscience Politique » in German by Passagen Verlag.
La soirée portera notamment sur mes deux dernières livres « Sortir de notre impuissance politique » et « L’art impossible ».
Elle prendra la forme d’une conversation critique avec Noé Gross (doctorant en philosophie contemporaine) et Clarisse Michaux (doctorante en philosophie de l’art et esthétique)
Mon corps, ce désir, cette loi. Réflexions sur la politique de la sexualité. Parution le 13 octobre 2021 chez Fayard.
Présentation de l’éditeur :
Et s’il fallait aujourd’hui s’appuyer sur de tout autres principes pour penser la sexualité et la lutte contre les violences sexuelles ?
C’est ce que propose Geoffroy de Lagasnerie dans ce texte qui se donne pour projet de transformer l’espace de la discussion sur les principaux enjeux de la politique de la sexualité : la domination sexuelle, le consentement, la zone grise, l’emprise, l’impunité, la parole des victimes…
Un livre qui pose les bases d’une conception renouvelée, pluraliste, libératrice et non répressive, du corps, du désir, et de la loi.
La Conscience politique paraît en édition de poche le 15 septembre 2021, chez Pluriel.
En voici la présentation:
« La naissance du sujet politique est un moment de pure imposition. Lorsque nous venons au monde, nous sommes jetés sur un territoire : l’État nous envoie des papiers que nous n’avons pas demandés et nous dit : tu m’appartiens. L’expérience politique n’est pas celle de la constitution et du consentement. C’est celle de la capture et de la soumission à la volonté de l’autre. Le sujet politique ne saurait dès lors être perçu comme un sujet qui contracterait ou qui délibèrerait. C’est d’abord un territoire occupé à qui la Loi vient de l’extérieur. »
La théorie politique ne cesse d’ordinaire de penser à travers des abstractions : le contrat social, la citoyenneté, la souveraineté populaire, la volonté générale… Mais comment la réalité apparaît-elle sitôt que l’on rompt avec ces fictions ? Geoffroy de Lagasnerie répond en déployant une approche qu’il appelle « réductionniste », qui le conduit à faire vaciller les oppositions classiques entre démocratie et colonie, force légitime et violence illégitime, État de droit et arbitraire…
Le jeudi 9 septembre, conférence sur « Les mythes de l’université » dans le cadre des journées d’étude sur « L’Université en question », qui abordera l’ensemble des questions qui se posent au champ académique et de la recherche aujourd’hui, organisé à l’université d’Evry.
Entrée libre, ouvert à toutes et tous. Université d’Evry, Amphi 3, 2 rue du Facteur Cheval, 91000 Evry.
J’interviendrai lors de la séance qui se tient le jeudi 9 septembre entre 9h30 et 12H.
Depuis plusieurs années le podcast Dialogues offre un espace pour la réflexion et l’expérimentation. J’avais participé à un premier episode il y a un an et demi à l’occasion de la publication de « la conscience politique ».
Voici un nouvel épisode où il est notamment question du rapport de la gauche à l’Etat et à la contrainte, du débat, de la censure et de la droite dans l’espace public… mais aussi de l’art et de quelques questions de politique contemporaine et de stratégies…
Mardi 1er juin, à 18h30, dialogue public avec Didier Eribon sur l’art et l’engagement pour la dernière séance de son cours sur «Les Mondes de la littérature» à l’ETH Zurich.
Voici la présentation:
Geoffroy de Lagasnerie est sociologue et philosophe. Dans le cours «Les Mondes de la littérature» de Didier Eribon, il présentera ses livres « Penser dans un monde mauvais«, « L’Art impossible » et son projet de définir, contre l‘idée d‘une valeur inconditionnelle de la culture, un « art oppositionnel » et une éthique des œuvres.
Nous parlerons d’engagement et d’autonomie, de création et de politique, de Sartre et de Bourdieu…
Das politische Bewusstsein ist der Versuch einer radikalen Dekonstruktion der politischen Philosophie, die für Geoffroy de Lagasnerie vollständig auf Fiktionen beruht. Ein politisches Bewusstsein, das die Welt so sieht, wie sie ist, nämlich als Schlachtfeld antagonistischer Kräfte, kann und muss auf solche Fiktionen verzichten.
Wenn wir über Politik nachdenken, verwenden wir meist totalisierende Kategorien (Volk, Gemeinwille, Volkssouveränität), mystifizierende Narrative (Gesellschaftsvertrag, deliberative Demokratie) oder abstrakte Begriffe (der Gesetzgeber, der politische Körper, der Bürger). Obwohl wir ihre fiktive Natur erkennen, halten wir sie für notwendig. Aber warum sollte politisches Denken auf Fiktionen beruhen? Und was passiert, sobald wir mit diesen Denkweisen brechen und die Realität so betrachten, wie sie ist? Lagasnerie plädiert dafür, eine realistische Konzeption des Staates, des Rechts und unserer Erfahrung als Subjekte zu entwickeln. Dabei skizziert er eine „reduktionistische“ Theorie, die zur Aufhebung der Gegensätze führt, die die ganze Geschichte der politischen Philosophie strukturieren: zwischen Demokratie und Kolonie, legitimer und illegitimer Gewalt, Rechtsstaatlichkeit und Willkür oder politischem Verbrechen und gewöhnlicher Kriminalität. Ein Werk, das den Rahmen der politischen Theorie tiefgreifend erneuert.
« Aesthetics of Resistance ». An online conversation with Geoffroy de Lagasnerie, Edouard Louis, Milo Rau. Hosted by Laura Cappelle.
26/02-28/02 at 16h, online. In English
26.2. – 16:00 “Aesthetics of Resistance – Part I”
As activists and artists in their own ways, Edouard Louis, Geoffroy de Lagasnerie and Milo Rau discuss the possibilities and internal contradictions of politically committed art in three short podcasts. The transcribed conversation will be published as a book by L’Arche and serve as a basis for a production by Milo Rau together with Édouard Louis. Moderation: Laura Cappelle
27.2. – 16:00 “Aesthetics of Resistance – Part II”
In the second conversation, Edouard Louis, Geoffroy de Lagasnerie and Milo Rau discuss the intertwining of activism and art in particular. How do civil society actors contribute to an expansion of artistic strategies? To what extent does engaged art lead to the dissolution of a narrow conception of art? Moderation: Laura Cappelle
28.2. – 16:00 “Aesthetics of Resistance – Part III”
The third conversation between Edouard Louis, Geoffroy de Lagasnerie and Milo Rau will discuss the departure from the cave: How can activists and artists, the experts of change, build a repertoire (and archive) of strategies of resistance together? Moderation: Laura Cappelle
Jeudi 26 novembre à 19h, conférence discussion en ligne à l’invitation de l’association de conférences de Scpo Toulouse Cactus : « Comment sortir de notre impuissance politique? »
La conférence discussion est ouverte à toutes et tous. Il suffit de s’inscrire sur ce lien pour recevoir la veille le lien vers la vidéo. Inscription en cliquant
Présentation. Les forces progressistes sont-elles condamnées définitivement à perdre ? Comment les différentes luttes pour un monde plus juste peuvent-elles gagner en efficience ? Quelles stratégies adopter pour reconquérir notre puissance politique à l’heure du sur-place ? C’est ce dont nous allons discuter et débattre avec le philosophe Geoffroy de Lagasnerie.
Un événement Cactus -l’association de conférences de Scpo Toulouse
Parce qu’il n’y a pas de non-participation possible au monde, tout créateur doit se poser la question de savoir comment ne pas être complice, volontairement ou involontairement, des systèmes des pouvoirs. Pour cela, il est nécessaire de substituer une éthique des oeuvres à l’idée largement partagée d’une valeur inconditionnelle de la culture. Dans « Penser dans un monde mauvais », Geoffroy de Lagasnerie proposait de placer au coeur des sciences sociales et de la philosophie la production de « savoirs oppositionnels ». Il remet ici en cause les idées et concepts traditionnellement admis dans le champ de la culture et s’interroge : peut-on définir un « art oppositionnel » ? Sur quelles valeurs reposerait cet art oppositionnel et contre quelles valeurs s’affirmerait-il ? Dès lors que l’on confronte l’art à la brutalité du monde et au fonctionnement de la domination culturelle, peut-on ne pas devenir sceptique sur la valeur de la création artistique et son sens?
LA CONFERENCE EST REPORTEE AU PRINTEMPS A CAUSE DE LA SITUATION SANITAIRE A L’IEP
Organisée par l’association Ysegoria
Présentation : Ysegoria accueille Geoffroy de Lagasnerie, philosophe et sociologue , pour parler des mythologies qui hantent notre réflexion politique. Le philosophe critique notamment la théorie politique traditionnelle mais aussi des notions comme celle de la désobéissance. Seront étudiés, dans cette conférence, l’État, le peuple, la démocratie et aussi les violences policières.
Mercredi 30 septembre, Sciences Po Rennes, 104 boulevard de la Duchesse Anne.
Sortir de notre impuissance politique, parution le 26 août 2020, aux éditions Fayard.
Présentation de l’éditeur :
Parce que, depuis plusieurs décennies maintenant, la gauche ne cesse de stagner, de régresser, de perdre les combats qu’elle engage il est nécessaire d’interroger nos stratégies, nos modes de pensée et nos manières de lutter. À quelles conditions les forces progressistes peuvent-elles redevenir puissantes politiquement ?
J’avais prononcé il y a quelques années une conférence aux Beaux-Arts de Paris sur la Valeur de l’Art. Je l’ai reprise et développée sous la forme d’un livre, L’Art impossible, à paraître fin octobre aux PUF.
Voici la captation de la discussion publique à laquelle j’avais été invité par le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris et qui s’intitulait : Penser l’art dans un monde mauvais.
Je donnerai une conférence sur les catégories de la politique à Sciences-Po Rennes le mercredi 8 avril à 18h. Cette conférence est reportée au 30 septembre 2020 à 18h30
Organisée par l’association Ysegoria
Présentation : Ysegoria accueille Geoffroy de Lagasnerie, philosophe et sociologue , pour parler des mythologies qui hantent notre réflexion politique. Le philosophe critique notamment la théorie politique traditionnelle mais aussi des notions comme celle de la désobéissance. Seront étudiés, dans cette conférence, l’État, le peuple, la démocratie et aussi les violences policières. La conférence sera suivie d’un temps d’échange avec Geoffroy de Lagasnerie et du traditionnel buffet Ysegoria.
Nous vous attendons très nombreuses et nombreux Mercredi 8 avril à 18h15 en amphithéâtre Érasme à Sciences Po Rennes !
Mercredi 8 avril, 18h, Amphithéâtre Erasme à Sciences Po Rennes, 104 boulevard de la Duchesse Anne.
Cérémonie de remise des Academic Honoris Causa de Carta Academica, le 29 janvier 2020 au Palais des Académies de Bruxelles, remis à Julian Assange, Sarah Harrison, Chelsea Manning et Edward Snowden.
I will give a lecture during the conference « Performing Society » at the Museum für Moderne Kunst, Frankfurt.
The title of my talk is « Is Democracy a Relevant Concept for Thinking about Politics? »
Here is the video of my lecture
I will speak January, 25th, at 14h30.
The Conference will take place between January 25th and 26th. Other speakers are Bhambra K Gurminder, Aria Dean, Rainer Forst, Markus Gabriel, Natasha Lennard, Matteo Pasquinelli, Nina Power, Tiziana Terranova, Lea Ypi, Martin Saar, Nassima Sahraoui, Anna Sailer
Nous parlons des principaux enjeux de mon livre La Conscience Politique et de la théorie contemporaine, des notions de démocratie, de violence, de peuple ou de vote, mais aussi de la politique contemporaine et par exemple des raisons pour lesquelles j’appelle toujours à voter France Insoumise.
Voici la présentation : « Geoffroy de Lagasnerie, philosophe, sociologue, vient de publier La conscience politique aux Editions Fayard. Un ouvrage qui offre une réflexion très affinée de ce qu’est « la politique ». Ou plutôt de ce qu’on en perçoit de manière erronée. Donc de ce qu’elle n’est pas. L’auteur interroge les formes mythologiques qui structurent le champ de la pensée politique et revient sur des concepts vides de sens : démocratie, peuple, souveraineté populaire, citoyen. Un livre passionnant qui tente de décrire la réalité de nos expériences tout en construisant un nouveau langage. »
C’est organisé par l’association étudiante « TCEPA? ».
Entrée libre, ouvert à toutes et tous.
Lundi 25 novembre à 17h30-19h, Sciences Po Bordeaux, AMPHITHÉÂTRE JACQUES ELLUL, 11 Allée Ausone, 33600 Pessac
Présentation de la conférence :
Comment penser la nature et la vérité de la police ? Quel rapport entretient la police avec l’État, la loi, l’ordre social et l’ordre racial, l’idée démocratique ? A quelles conditions peut on s’opposer à l’ordre policier et aux pratiques policières et quels modes de mises en question devons-nous déployer? La notion de violences policières est-elle pertinente ? Et peut-on abolir la police ?
Geoffroy de Lagasnerie et philosophe et sociologue. Il a beaucoup réfléchi sur la question de la pénalité, de la violence d’État, et de la police notamment dans ses derniers ouvrages « La conscience politique » (Fayard, 2019) , « Le combat Adama » co-écrit avec Assa Traoré (Stock 2019) et Juger (Fayard 2016).
A l’occasion de la parution de « La Conscience Politique », j’ai été l’invité de Dia-logues. C’est un long entretien où nous parlons des enjeux de ce livre, mais aussi de ma trajectoire, de la radicalité, de la réflexion sur la police et l’Etat, de la justice pénale ou de la notion de convergence des luttes – de l’idée politique comme mutilation….
For Five Books, Edouard Mathieu asked me to choose 5 books on Violence, Power and the State and to say why they were particularly important.For read, click here.
I have chosen :
« Violence and the Word » by Robert Cover,
« The New Jim Crow » by Michelle Alexander,
« Black Against Empire : The History and Politics of the Black Panther Party » by Joshua Bloom & Waldo E. Martin,
« The Birth of Biopolotics » by Michel Foucault
« Critique of Violence » by Walter Benjamin.
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