« L’abolitionnisme pénal ». Cycle de conférences publiques. Octobre 2023-Avril 2024

Cette année je donnerai un cycle de conférence publiques qui s’intitulera : Questions de théories et de politiques contemproaines : l’abolitionnisme pénal.

Il se tiendra en 11 séances, entre 18h30 et 20h30. Les lundis : 9/10 ; 23/10 ; 06/11 ; 20/11 ; 18/12 ; 15/01; 26/02 ; 11/03 ; 25/03 ; 22/04.

Pour chaque séance, des places seront régulièrement réouvertes à mesure que les séances approcheront – une dizaine de jours avant chaque date.

Le cycle se tiendra A La Maison Suger, 16 Rue Suger, 75006 Paris

Le cycle est ouvert au public. Ouvert à toutes et tous mais il faut s’inscrire ici.

Des places seront régulièrement réouvertes à mesures que les séances approcheront.

Merci de me prévenir en cas de désistement. Contact : coursabolitionnisme@gmail.com

Le programme a légèrement changé, il est disponible ici.

(Il est possible de suivre toutes les séances ou de s’inscrire à certaines au choix)

Présentation :

A partir des années 1970, tout un ensemble d’auteurs se sont donnés pour projet d’interroger les systèmes de la répression et de la punition, la notion de crime ou encore les logiques à l’œuvre dans l’Etat pénal. Cette tradition voulait élaborer un projet de critique politique de la société et elle désignait ses objectifs à travers des mots comme « décriminalisation », « dépénalisation », « civilisation des conflits », « abolition de la prison et de la police », limitations de la souffrance infligée à travers la peine, et même interrogation de la nécessité de la punition, etc. La critique de la pénalité occupait alors une place essentielle dans toute critique de la société. Mais l’humeur a changé aujourd’hui. C’est désormais la dénonciation de « l’impunité » qui occupe une place centrale dans tout un ensemble de mouvements qui se réclament pourtant du progressisme (impunité des crimes policiers, impunité des criminels climatiques, impunité des évadés fiscaux, impunités des agresseurs sexuels, impunités des hommes politiques…).

Que voudrait dire réactiver une mise en question radicale de la rationalité pénale ? Comment penser autrement que nous le faisons d’ordinaire les illégalismes et la réponse à ceux-ci, le crime et la punition, le traumatisme et la plainte ? Quels fondements peut-on donner à l’idée d’un abolitionnisme pénal ?

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